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Safir ,Partenaire du congrès COPELFI

Le 27 octobre dernier, SAFIR était partenaire du congrès COPELFI à Tel Aviv.

L’association COPELFI propose comme thème de la prochaine conférence en Israël une réfexion où les questions du passé, du présent, de l’avenir seront abordées de manière implicite ou explicite dans les diférents registres (diagnostic, thérapeutique, institutionnel, etc.…) qui constituent le domaine de la psychiatrie infanto-juvénile, mais aussi dans la perspective anthropologique qui est au soubassement de toute réfexion épistémologique sur cette discipline. Pour peu que nous soyons attentifs à la façon qu’a le temps de s’annoncer dans nos pratiques et réfexions théoriques, nous nous apercevons aussitôt que cette idée nous semble familière, mais que le rapport que nous avons avec elle n’est pas univoque.

Dès lors que la question du temps apparaît tant dans nos réfexions les plus théoriques que dans notre clinique la plus quotidienne, les interrogations sont nombreuses… Par exemple, le temps du diagnostic et de l’indication sont-ils des temps diférents, complémentaires, étrangers l’un à l’autre ? Ces temps « pour faire », ces temps qui « comptent » que nous ne pouvons négliger, sont-ils comparables ou diférents du temps du patient, celui de son histoire ?

Le temps de l’interprétation comportementale et le temps de l’interprétation psychanalytique peuvent-ils être pensés ensemble ? Le temps du soignant, fût-il par exemple psychanalyste, est-il celui du patient ? Et le temps “passé à ne rien faire“, considéré parfois comme “perdu“ par les parents, n’est-il pas générateur du développement du psychisme ? Le temps qui passe est-il consolateur des vicissitudes survenues à l’enfant ? Dans la psychanalyse ou la psychothérapie de l’enfant, le temps de l’analyse est aussi celui des vicissitudes…

Par ailleurs, le “psy“ ne saurait négliger de mettre en question à la fois son rôle et la fnalité individuelle, sociale et anthropologique de son action par rapport au temps. Est-il un “passeur de temps“ ? Question qui n’est pas sans relation avec son rôle dans l’afermissement du sentiment d’ “identité“ de son patient. En efet, en particulier chez l’enfant et l’adolescent, ne doit-il pas tenir à la fois compte de la transmission familiale et de la liberté et de l’originalité de celuici ? Et toute culture, essentielle pour la construction du psychisme enfantin, se fonde bien évidemment sur la transmission à partir des générations antérieures. Voici donc quelques pistes proposées aux participants à la XIVème conférence de Copelf en Israël pour communiquer leur expérience, leurs interrogations et réfexions. Il en est sans aucun doute d’autres, qui se dégageront au cours de la conférence.

Pour en savoir plus, cliquez sur l'image ci-dessous :


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